Baguettes chinoises

L’histoire : 3, chinoise campagnarde, part pour la ville afin d’y trouver du travail. Elle sera rejointe par 5 et 6 ses soeurs.
Leurs parents n’ayant fait que des filles, ils ne croient pas (enfin, surtout leur père), qu’une baguette puisse y faire carrière. Seules les “poutres”peuvent réussir. Mais c’est sous-estimer la faculté d’adaptation des filles.

Mon avis : adepte de Pearl Buck, j’ai été très étonnée de retrouver cette “patte” dans le roman de Xinran.
On s’aperçoit que les années passant, la condition de la femme chinoise reste malheureusement la même. Condamnée à ne faire que des hommes, elle ne sert à rien d’autres si ce n’est à tenir une maison et élever les enfants… filles…
Sauf qu’ici Xin Ran démontre que les filles peuvent gagner de l’argent, parfois même plus que leur propre père.
Peu importe que l’on soit un peu plus cultivée (à l’instar de 6 qui est la seule à avoir poursuivi l’école plus que ses soeurs) ou à l’inverse, simple d’esprit comme 5.
Chacune a su tirer profit de son propre talent, a su s’adapter à ce monde nouveau.
On pourrait reprocher une vision un peu naïve des choses. Au final, ces 3 soeurs (qui ne le sont pas en réalité), trouvent du travail de suite. Elles trouvent par ailleurs des conditions de vie très stables. Est-ce réellement la réalité ? J’en doute.
Bref, ce roman est une bonne photographie de cette Chine qui s’éveille tant au capitalisme, qu’aux idées nouvelles.

J’ai lu ce livre dans le cadre du LDPA 9ème du nom. J’étais en binôme avec Melymélo que je remercie d’avoir choisi ce livre.
Et je fais également un combo puisqu’il s’agit de ma 11eme lecture dans le cadre du challenge ABC de Nanet. Je suis un peu en retard mais je me rattrape 😉

Un commentaire sur « Baguettes chinoises »

Laisser un commentaire